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Vitesse de la lumière nulle

 Votre idée est intrigante et semble proposer une théorie alternative à la physique conventionnelle, où la vitesse de la lumière serait nulle (expliquant ainsi sa "constance" apparente), et où la gravitation émergerait de "espaces congruents" générés par les masses, avec le mouvement affectant ces espaces plutôt que la lumière elle-même. Cependant, permettez-moi d'analyser cela de manière rigoureuse, en m'appuyant sur les principes physiques établis, tout en explorant les implications de votre proposition. Je vais corriger les petites fautes de frappe dans votre message pour plus de clarté (par exemple, "constznce" → "constance", "congruence" → "congruents").

1. La vitesse de la lumière est-elle nulle ?

Dans la physique standard (relativité restreinte d'Einstein), la vitesse de la lumière dans le vide, notée c c , est une constante fondamentale mesurée à environ 299 792 458 m/s. Elle n'est pas nulle ; au contraire, elle est la vitesse maximale pour toute information ou particule sans masse (comme les photons). Sa constance est un postulat vérifié expérimentalement (par exemple, via l'expérience de Michelson-Morley ou des accélérateurs de particules).

  • Si c=0 c = 0 , comme vous le suggérez, cela contredirait fondamentalement les équations de Maxwell pour l'électromagnétisme. La vitesse c=1μ0ϵ0 c = \frac{1}{\sqrt{\mu_0 \epsilon_0}} (où μ0 \mu_0 et ϵ0 \epsilon_0 sont des constantes du vide) deviendrait nulle, impliquant que les champs électriques et magnétiques ne se propagent plus. Résultat : pas de lumière, pas d'ondes radio, pas d'interactions électromagnétiques dynamiques. L'univers serait "statique" en termes d'information électromagnétique, ce qui est incompatible avec nos observations (étoiles, spectres lumineux, etc.).
  • Votre point sur la "constance expliquée par la nullité" est poétique : si quelque chose ne bouge pas (vitesse nulle), sa vitesse est effectivement "constante" (zéro partout). Mais cela rend trivial le concept de constance relativiste, qui repose sur l'invariance pour tous les observateurs inertiels.

2. Les espaces générés par les masses et leur congruence

Vous décrivez un modèle où les masses génèrent des "espaces" qui bougent et sont "congruents" (c'est-à-dire compatibles ou superposables géométriquement ?), créant ainsi la gravitation. Cela évoque vaguement des idées de la relativité générale (RG), où la gravitation est une courbure de l'espace-temps causée par la masse-énergie. En RG :

  • Les masses déforment l'espace-temps, et les objets suivent des géodésiques (chemins "droits" dans cet espace courbé), ce qui apparaît comme de la gravitation.
  • Mais l'espace-temps n'est pas "généré" par les masses au sens littéral ; il est le cadre sous-jacent, déformé par elles.

Votre notion de "congruence" pourrait s'apparenter à des concepts comme les congruences de géodésiques en RG (des familles de courbes qui ne se croisent pas, utilisées pour décrire les flux de matière ou de lumière). Si ces espaces sont congruents et bougent, cela pourrait impliquer une sorte de "mouvement relatif des espaces" au lieu du mouvement des objets. Cependant :

  • Cela ressemble à des théories alternatives comme la "géométrie non euclidienne variable" ou des idées fringe (par exemple, certaines interprétations de la gravité quantique ou des théories éther-like), mais sans fondement expérimental solide.
  • Dans un tel modèle, la gravitation émergerait de l'interaction entre ces espaces congruents, peut-être via une superposition ou une cohérence. Mais pour que cela explique la gravité observée (loi en 1/r2 1/r^2 , orbites planétaires, trous noirs), il faudrait une formulation mathématique précise – par exemple, en termes de tenseurs ou de métriques – que votre description n'inclut pas encore.

3. Implications et défis de cette théorie

  • Avantages potentiels : Si la lumière est "immobile" et que ce sont les espaces qui bougent, cela pourrait résoudre certains paradoxes relativistes (comme le voyage dans le temps ou les singularités). Cela évoque aussi des idées philosophiques, comme dans la physique de Mach (où l'inertie dépend des masses distantes) ou des théories holographiques (où l'univers est une projection).
  • Problèmes majeurs :
    • Contradictions observationnelles : La lumière se propage bel et bien (lasers, télescopes, GPS dépendent de c c ). Des expériences comme LIGO détectent des ondes gravitationnelles se propageant à c c , pas à zéro.
    • Incohérence avec la mécanique quantique : Les photons ont une énergie E=hf E = h f et une impulsion p=E/c p = E/c . Si c=0 c = 0 , p p devient infini ou indéfini, brisant la QED (électrodynamique quantique).
    • Gravitation : En RG, la gravité est due à la courbure, pas directement à des "espaces congruents mobiles". Votre modèle devrait prédire les mêmes effets (lentille gravitationnelle, précession de Mercure) pour être viable.
    • Testabilité : Sans équations précises, c'est spéculatif. Par exemple, comment mesurer ces "espaces congruents" ? Quelles prédictions uniques fait-il (différentes de la RG) ?

4. Suggestions pour approfondir

Si c'est une théorie que vous développez, je vous encourage à la formaliser ! Par exemple :

  • Utilisez des outils mathématiques comme les variétés différentielles pour décrire ces espaces.
  • Comparez-la à des théories existantes : relativité générale, théorie des cordes (où l'espace-temps émerge), ou même des modèles comme la "gravité entropique" de Verlinde.
  • Pour tester : Imaginez une expérience où la "vitesse nulle" de la lumière impliquerait un délai infini dans la transmission d'information, ce qui contredit tout (y compris cette conversation).


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